Pathologies

Chalazion

Lésion bénigne de la paupière.
•Il s’agit d’une obstruction d’une ou plusieurs glandes de Meibomus, avec accumulation de la sécrétion qui génère une inflammation.
•Les symptômes les plus fréquents : sensation de chaleur sur le bord de la paupière, gonflement important de la paupière, tuméfaction jaunâtre.
•Le traitement est dans un premier temps médical par anti inflammatoires. Dans certains cas il est nécessaire d’intervenir au petit bloc et de purger la glande.

Orgelet

•Lésion bénigne de la paupière.
•Il s’agit d’une infection du follicule ciliaire, généralement à staphylocoque.
•Les symptômes les plus fréquents : sensation de chaleur sur le bord de la paupière, gonflement important de la paupière, sécrétions, tuméfaction jaunâtre.
Le traitement est médical il repose sur l’ablation du cil et un traitement antibiotique +/- anti inflammatoire.

Sécheresse oculaire

•Motif de consultation de plus en plus fréquent.
•Facteurs de risques : hormonaux, exposition prolongée aux écrans, climatisation, atmosphère surchauffée, cause auto immune, iatrogénie.
•Raisons de l’apparition de sécheresse :
– Une diminution de la qualité des larmes (dysfonction des glandes de meibomus…)
– Une diminution de la quantité des larmes (Gougerot Sjögren…)
– Une diminution de la stabilité du film lacrymal

•Symptômes possibles : sensation de corps étranger, irritation, fatigue visuelle, larmoiement, gêne à la lumière, brulures, gêne à l’ouverture palpébrale, démangeaisons, baisse de l’acuité visuelle, yeux rouges.
•La consultation permettra de faire le point sur les paramètres quantitatifs et qualitatifs et réfléchir à la meilleure stratégie.
Le traitement repose sur l’identification de la cause, le changement d’habitudes, la lubrification par substituts lacrymaux (larmes, gels), dispositifs chauffants, massage des glandes, compléments alimentaires…

Conjonctivite

La conjonctive est l’enveloppe qui entoure et protège le bulbe oculaire.
Une inflammation du tissu conjonctival est appelé conjonctivite.
Il existe différents types de conjonctivites (allergiques, virales, bactériennes, réactionnelles…)

Symptômes possibles : sensation de corps étranger, irritation, fatigue visuelle, larmoiement, gêne à la lumière, brulures, gêne à l’ouverture palpébrale le matin, sécrétions purulentes, démangeaisons, baisse de l’acuité visuelle, yeux rouges.
•La consultation permettra de faire le point sur le type de conjonctivite présenté.
•Le traitement repose sur l’identification de la cause, les collyres adaptés.
•La guérison est en général obtenue au bout de quelques jours.

Kératite

Il s’agit d’une inflammation du tissu cornéen, avec altération de l’épithélium.
Il existe différents types de kératites (allergiques, virales, bactériennes, réactionnelles, iatrogènes…)
Symptômes possibles : sensation de corps étranger, irritation, fatigue visuelle, larmoiement, gêne à la lumière, brulures, gêne à l’ouverture palpébrale le matin, sécrétions purulentes, démangeaisons, baisse de l’acuité visuelle, yeux rouges.
•La consultation permettra de faire le point sur le type de kératite présenté.
•Le traitement repose sur l’identification de la cause, les collyres adaptés.
•En cas de kératite chez un porteur de lentille, le tableau clinique peut être bruyant et le pronostic sévère. Tout porteur de lentille doit consulter en urgence pour œil rouge ou douloureux.
Une kératite non soignée à temps peut évoluer vers un abcès cornéen et nécessiter des collyres antibiotiques renforcés avec hospitalisation sur plusieurs jours.


Corps étranger

Le plus souvent rencontré suite à un travail manuel, par projection, le corps étranger peut être de nature variée (métallique, végétale, plastique…).
Les symptômes peuvent apparaître de quelques minutes à plusieurs heures après le traumatisme.

Symptômes possibles : sensation de corps étranger, irritation, larmoiement, gêne à la lumière, brulures, gêne à l’ouverture palpébrale, sécrétions purulentes, baisse de l’acuité visuelle, œil rouge.
•La consultation permettra de rechercher puis identifier le corps étranger.
•De réaliser une ablation du corps étranger sous anesthésie locale par collyres.
•D’instaurer le traitement adéquat.
•En cas de projection profonde avec pénétration intraoculaire ou lacération oculaire, il peut être nécessaire de devoir intervenir en urgence au bloc opératoire.
Le port de lunettes de protection est vivement recommandé lors de la réalisation de tout travail manuel.

Uvéites

Inflammation des tuniques de l’œil. L’uvéite peut siéger dans différentes parties de la structure oculaire. On parlera alors d’uvéite antérieure, intermédiaire ou postérieure. Dans de rares cas il peut s’agir d’une pan-uvéite, lorsque plusieurs structures sont touchées.
Symptômes possibles : gêne à la lumière, baisse de l’acuité visuelle, œil rouge, photophobie, douleur profonde.
•La consultation permettra de rechercher puis identifier le type d’uvéite. D’enquêter sur les causes probables (inflammation systémique, infectieuse, réactionnelle…). De rechercher des atteintes connexes (angiographie, OCT…)
•D’instaurer le traitement adéquat.
•En cas d’uvéite sévère, une hospitalisation peut être recommandée.
Les uvéites chroniques peuvent s’acutiser et une nouvelle crise peut survenir, y compris plusieurs années après le premier épisode.

Pterygions – pengecuilae

Tumeur bénigne du tissu conjonctival.
•Favorisé par l’exposition solaire et la réverbération.
•Gêne esthétique qui peut parfois causer une gêne à type d’ inflammation (rougeur, sensation de corps étranger, larmoiement).
•Un traitement sera prescrit en consultation.
•Dans certains cas la progression du pterygion peut menacer la vision lorsqu’il envahit l’axe optique, une intervention chirurgicale est alors préconisée.
•Une pengecuilae volumineuse et inconfortable peut également être retirée.
Pour réduire le risque d’apparition de ces tumeurs bénignes, il est important de porter des lunettes de soleil à l’extérieur, même par temps couvert et nuageux, car les rayons UV du soleil pénètrent dans la couverture nuageuse. Pour une meilleure protection, en cas d’exposition répétée (sports nautiques, montagne etc..) choisissez des lunettes couvrantes sur les côtés , avec verres polarisés.

Kératocône

Pathologie dégénérative de la cornée d’origine multifactorielle (génétique, mécanique, iatrogène…).
•La cornée prends la forme d’un « cône ». Les rayons lumineux incidents sont donc réfléchis de façon anormale. Une baisse d’acuité visuelle est donc secondaire à l’astigmatisme irrégulier induit.
•La prise en charge varie selon le stade d’atteinte du Kératocône.
-Cross Linking
-Anneaux intra cornéens
-PKR topoguidée
-Lentilles rigides/sclérales
-Greffe de cornée
•La consultation permettra de stadifier l’atteinte et de poser l’indication thérapeutique adéquate. Le Dr MARTIANO dispose d’un plateau technique moderne permettant de diagnostiquer et traiter le kératocône.
Le frottement oculaire doit être proscrit.

Glaucome « aigu »

Défaut de circulation de l’humeur aqueuse résultant d’une élévation brutale de la pression intraoculaire (> 40mmHg) par blocage pupillaire et trabéculaire (fermeture de l’angle).
•Apparition brutale de symptômes : douleur vive irradiante autour de l’œil, reflet oculaire altéré (cornée œdématiée), rougeur oculaire, baisse profonde de l’acuité visuelle, pupille peu réactive.
•Sa prise en charge est urgente, une consultation permet de mesurer la pression intraoculaire et faire le point sur les atteintes.
•Un traitement ambulatoire ou hospitalier sera mis en place dans les meilleurs délais.
•Une iridotomie au laser doit être réalisée après normalisation de la PIO (flèche blanche). Dans certains cas une chirurgie peut être indiquée en urgence (trabeculectomie).
Le glaucome aigu survient préférentiellement vers 50 ans, en cas de forte hypermétropie. Il peut également s’agir d’un effet indésirable suite à une prise médicamenteuse.

Glaucome « chronique »

•Pathologie multifactorielle (héréditaire, mécanique, vasculaire , post traumatique…) résultante d’un trouble de la circulation (sécrétion et réabsorption) de l’humeur aqueuse résultant d’une élévation chronique de la pression intraoculaire (> 21mmHg).
•Selon l’état de l’angle il peut s’agir d’un glaucome primitif à angle ouvert ou fermé. Seule la réalisation d’une gonioscopie permet la classification.
•Rarement symptomatique car d’évolution sourde.
•En cas de glaucome sévère : perte de champ visuel, baisse profonde de l’acuité visuelle pouvant conduire à cécité.
•En général dépisté par l’ophtalmologiste lors de la visite de routine. Un traitement peut être instauré selon le cas et l’atteinte.
•Le traitement peut reposer sur :
•Collyres hypotonisants
•Compléments alimentaires
•Eviction de la cause
•Laser trabeculoplastie (SLT)
•Chirurgie filtrante
•La surveillance d’un glaucome chronique repose sur plusieurs paramètres : OCT , PIO , pachymétrie, Champ Visuel.
•Le suivi et les soins doivent être correctement observés. Le plateau technique du Dr MARTIANO permet de réaliser le suivi et le traitement du glaucome primitif.

Névrite optique

Atteinte du nerf optique, le plus souvent secondaires : toxiques, carentielles, syndromiques, infectieuses, vasculaires, post traumatiques…
•Les symptômes peuvent être : baisse d’acuité visuelle, œil blanc, douleur à la mobilisation oculaire, photophobie, anisocorie, amputation du champ visuel…
•Le bilan repose sur l’analyse du nerf optique par imagerie multimodale et enquête diagnostique (examens biologiques et d’imagerie selon suspicion clinique).
•Dans certains cas l’apparition d’une névrite optique permet le diagnostic d’une pathologie générale dont l’atteinte oculaire n’est qu’un symptôme.

Choriorétinites séreuses centrales

•Atteintes des couches profondes de la rétine. Secondaire à une altération de la barrière entre la rétine et la choroïde. Peut être  secondaire à une cause exogène : stress, iatrogénie (cortisone, viagra, drogues).
•Touche l’homme jeune dans 70% des cas.
•Une forme similaire peut être rencontrée chez la femme enceinte en cas de prééeclampsie.
•Les symptômes peuvent être : absence de douleur ou de rougeur, baisse d’acuité visuelle le plus souvent unilatérale, tâche sombre (scotome) , déformation des lignes, micropsies.
•Le bilan repose sur l’imagerie multimodale par angiographie, oct et fond d’œil.
•De nombreuses formes guérissent spontanément, dans certains cas le traitement peut être médicamenteux ou par laser (photothérapie dynamique).
•En cas de retard de prise en charge des séquelles peuvent être constatés.

Myopie forte
(ou myopie pathologique)

•Définie par une croissance excessive du globe oculaire, longueur axiale > 26mm ou bien une myopie > -6 Dioptries.
•Elle peut être responsable de différentes pathologies :
•Déchirures de rétine
•Décollement de la rétine
•Macula bombée
•Atrophie maculaire
•Néovascularisation choroidienne
•Fovéoschisis

•Il est recommandé de réaliser un examen du fond d’œil annuel et de consulter en cas d’apparition d’une tâche sombre, d’une amputation du champ visuel, de corps flottants inhabituels et de déformation des lignes.

Elle peut également se compliquer de glaucome , il convient de vérifier la pression intraoculaire tous les deux ans.

Strabismes

•Troubles de la coordination des yeux.
•D’origine multifactorielle.
•Ils peuvent être simplement réfractifs et donc corrigés par le port de lunettes correctrices.
•Dans certains cas une indication opératoire peut être posée afin de corriger le strabisme.
•L’amblyopie peut également être concomitante ou secondaire , une rééducation avec cache oculaire peut être requise.
•En cas d’impossibilité à mobilier le globe oculaire il s’agit alors d’une paralysie oculomotrice, une consultation urgente s’impose.

Ptosis

•Chute de la paupière supérieure.
•Le plus souvent unilatéral.
•Survient à tout âge.
•Le traitement est le plus souvent chirurgical par réinsertion du muscle releveur de la paupière supérieure.
•En cas de ptosis d’apparition brutale, une consultation en urgence est requise.